Malgré la baisse globale du taux de jeunes conducteurs, les footballeurs professionnels d’une vingtaine d’années donnent manifestement la priorité à la possession d’une voiture et à la conduite, même lorsque cela n’est pas pratique ou inutile pour leur carrière. Ce comportement apparemment paradoxal met en lumière une vérité plus profonde : l’attrait principal des voitures – la liberté, l’indépendance et le statut – reste fort parmi ceux qui ont les moyens de se le permettre.
Le paradoxe des athlètes d’élite
L’article souligne que les footballeurs aux revenus élevés, gagnant plus de 5 millions de livres sterling par an, se rendent régulièrement à l’entraînement en voiture, souvent dans des véhicules de luxe comme des Lamborghini, des Audi ou des SUV Mercedes. Cela contraste avec des tendances plus larges montrant que moins de jeunes obtiennent un permis de conduire ou achètent une voiture.
Pourquoi est-ce important ? Cela remet en question le discours selon lequel les jeunes rejettent universellement la culture automobile. Même si les contraintes financières, l’urbanisation et les services de covoiturage peuvent décourager de nombreuses personnes de posséder une voiture, ceux qui disposent d’un revenu disponible continuent de considérer les véhicules comme un symbole de réussite et d’expression personnelle.
Donner la priorité à la conduite malgré les inconvénients
L’auteur note que les footballeurs pourraient éviter complètement de conduire. Des chauffeurs sont facilement disponibles, offrant confort, sécurité et même avantages physiques (évitant la fatigue de la conduite). Les employeurs encouragent probablement cela pour la prévention des blessures et la sécurité. Pourtant, ces athlètes choisissent de conduire eux-mêmes.
Cette décision n’est pas une question de nécessité ; il s’agit d’agence. Pour ceux qui ne sont pas confrontés à des contraintes financières, l’acte de conduire représente un contrôle et une déclaration d’individualité. Les voitures qu’ils choisissent – des modèles souvent ostentatoires ou performants – renforcent ce message.
Les implications plus larges
Affirmer que les jeunes n’aiment pas les voitures est aussi absurde que de dire qu’ils ne veulent pas de maisons, de vacances ou d’éducation gratuite. Les statistiques sont trompeuses lorsqu’elles sont appliquées à un segment de population présentant des circonstances uniques. Les footballeurs d’élite ne sont pas représentatifs du jeune moyen, mais leur comportement révèle que le désir fondamental de liberté automobile persiste.
En fin de compte, il ne s’agit pas de statistiques ; c’est une question de psychologie. Pour ceux qui peuvent se le permettre, l’attrait de la conduite automobile reste une force puissante, défiant les tendances sociétales plus larges.
